Au fil des années, j’ai élaboré quelques préceptes philosophiques que j’essaie d’appliquer dans ma vie de tous les jours. Cette liste est personnelle et ne vous correspondra probablement pas mais j’espère qu’elle aura au moins le mérite de nourrir une réflexion de votre côté.

Voici ma liste de préceptes actuels :

Connaissances

“Accepter que notre connaissance, en tant qu’individu, est limitée.”

Souvent je me sens dépassé par toutes les informations qui m’arrivent (essentiellement via Twitter et par emails). Ce précepte me rappelle qu’il faut simplement accepter le fait que l’on ne connaît pas tout.

“S’instruire sur les choses que nous ne connaissons pas.”

Une fois que j’ai accepté la limite de ma connaissance, je choisis un sujet que je veux connaître et je me lance. Pas de programme, pas de planning, pas d’objectif. Une simple exploration.

“Connaître ses défauts et vouloir s’améliorer.”

On a tous des défauts, plus ou moins gênants. Le plus important est d’en être conscient et de vouloir s’améliorer.

Relations humaines

“Écouter avant de parler.”

Pour pouvoir parler d’un sujet, il faut d’abord écouter ce que les autres ont à dire. Pour le mettre en pratique régulièrement, je trouve que ma parole à beaucoup plus d’impact lorsque je parle une fois que tout le monde a parlé puisque :

  • j’ai eu le temps d’entendre ce que les autres avaient à dire et ainsi de construire une pensée et un discours solide ;
  • les personnes qui m’écoutent m’accorde inconsciemment plus de crédit car ils se rendent compte que je n’ai rien dis jusqu’à ce moment et donc que j’ai bien réfléchis avant d’intervenir.

“Faire preuve de bienveillance envers autrui.”

Il est tellement facile de faire du mal sans même s’en rendre compte qu’il est important d’être activement bienveillant envers son prochain. De plus, être bienveillant avec quelqu’un augmente les chances que cette personne soit bienveillante avec moi en retour.

“Apprécier les gens pour leurs qualités plutôt que de se concentrer sur leur défauts.”

Dans le même esprit que le précepte précédent, il est tellement facile de critiquer et de se focaliser sur les défauts de quelqu’un que je ne veux pas me rabaisser à ça. Au contraire, j’essaie de voir dans chaque personne les choses qui font que je les apprécie.

“S’ouvrir à ce que –et à ceux que– l’on ne connaît pas avant de juger et/ou et de faire un quelconque choix.”

Demandez à n’importe quel juge s’il est possible de juger sans avoir connaissance du dossier sur lequel il doit trancher, sa réponse sera catégorique : c’est impossible. C’est exactement pareil dans la vie : je ne sais pas, donc je ne peux pas juger quelque chose ou quelqu’un avant de bien la/le connaître. De plus, on ne sait pas ce qui se passe dans la vie ou dans la tête d’une personne que l’on ne connaît pas et qui a eu un mauvais geste par exemple. Donc il est important de ne pas juger hâtivement, à défaut de ne pas juger du tout.

“Rire de soi, pour accepter les critiques et les moqueries.”

Il n’est jamais agréable d’être critiqué ou raillé. Cependant, l’autodérision permet de prendre moins à coeur les moqueries et critiques. Finalement, si mes propres moqueries sont plus drôles que celles des autres, alors je n’ai rien à craindre !

“Se poser des questions seulement lorsque cela est nécessaire.”

Si vous avez sauté un jour d’un avion en vol à 4000 mètres d’altitude, vous sauvez de quoi je parle !

“Dire aux gens qu’on les aime.”

Ce sera trop tard quand ils ne seront plus là.

“Leur dire merci.”

C’est gratuit et tellement agréable.

Conflits

“Dire quand quelque chose ne va pas, le plus tôt possible.”

La pourriture n’arrive pas du jour au lendemain, donc pour éviter qu’une situation “pourisse”, il faut en parler au plus vite.

“Ne pas paniquer, ne pas dramatiser.”

Dans la grande majorité des situations, vous ni personne d’autre n’êtes en danger de mort donc respirez profondément et relativisez (ma technique favorite est de visualiser la fourmi que je suis sur Terre, puis, au besoin, la poussière que je suis dans l’univers…).

“Identifier le problème, puis trouver une solution, la plus simple possible.”

L’identification du problème est tellement importante et pourtant tellement de personnes oublie cette étape !

Dans toute situation présentant une difficulté, ma première phrase est : “Quel est le problème ?” Cette question, tellement claire, oblige celui qui la reçoit à être tout aussi clair quant à sa réponse.

Une fois le problème posé, l’objectif est bien entendu de trouver une solution, la plus simple possible. J’aime faire le parallèle avec le développement piloté par les tests : on écrit un test qui n’est pas concluant, puis on écrit l’implémentation de la méthode qu’il teste de la manière la plus simple posible pour qu’il réussisse.

Travail

“La vie avant le travail.”

J’aime à me rappeler que le travail est un moyen de gagner de l’argent pour pouvoir subvenir à ses besoins. Ce n’est pas un but en soi. Cependant, s’il est possible d’allier travail et plaisir il faut en profiter.

Et vous, quels sont vos préceptes philosophiques ?